C’est toujours un plaisir que de retrouver Christian Roux, d’autant qu’il se fait rare. Son dernier roman, Que la guerre est jolie (voir chronique ici ) remonte quand même à 2018. C’est que cet homme-là sait vivre : écrire, faire de la musique, du théâtre, et sans doute ne sait-on pas tout. Surtout, s’il est économe de ses romans, c’est sans doute aussi qu’il y est généreux en humanité et en émotion.
Fille de commence frontalement, sans ambages. Les mots sont ceux de Collard, un flic qui a clairement un sérieux problème avec les femmes et avec sa propre frustration. Pour l’heure, le voilà arrivé, en compagnie de son collègue Jabert, chez Sam, mécanicienne de son état, spécialisée dans les voitures anciennes et installée sur les hauteurs de Cassis. Un contrôle de routine, rien de plus, une bonne occasion de voir Sam et de s’offrir une bonne séance de fantasmes…